mercredi 19 avril 2017

Trois semaines sur les routes de Nouvelle-Zélande

Les semaines s'enchaînent et filent, si bien remplies qu'il est parfois difficile de se mettre au clavier pour alimenter ce blog. Les sujets ne manquent pourtant pas en ce début d'automne après trois semaines de vacances passées sur les routes de Nouvelle-Zélande à silloner une bonne partie de l'île du nord et le nord de l'île du sud.

Alors pour se remettre en route, un petit bilan sur quelques points d'une escapade vacancière que nous voulions avant tout "nature", axée sur la visite de plusieurs parcs nationaux et les marches :

1 - BEAU, BEAU, BEAU

La Nouvelle-Zélande c'est beau, beau, beau !   ©SM

Nous le savions déjà mais la beauté de ce pays est tout simplement exceptionnelle avec une grande variété de paysages entre mer et océan, sources, rivières et chutes d'eau, plaines, collines, montagnes, volcans, pâturages, forêts avec des dominantes de vert et de bleu auxquelles s'ajoute une large palette de couleurs.
  

2 - LA NATURE À L'ÉTAT PUR

Nouvelle-Zélande : la nature à l'état pur !   ©SM

Bien préservée de la pollution, la Nouvelle-Zélande est très "nature", un pays propre avec de grands espaces où l'on respire. Il s'apprécie avant tout "en extérieur", en prenant son temps et si possible en marchant. Il existe des sentiers partout, de durées et de difficultés variables mais tout le monde peut certainement y trouver son compte et les efforts sont toujours récompensés, que ce soient par :
- des sources pures, des forêts de géants,
- des baies et des plages du bout du monde, désertes et propres,
- des bassins et des chutes d'eau spectaculaires cachées dans des écrins de verdure, 
- des vues après l'escalade d'une montagne,
etc.


3 - UN MAILLON ACTIF DE LA CEINTURE DE FEU
  
Nouvelle-Zélande, une chaudière et ça fume !  ©SM

Parce qu'elle est située à la limite exacte de deux plaques tectoniques, la Nouvelle-Zélande est instable, sujette aux tremblements de terre à répétition - surtout au sud de l'île du nord et au nord-est de l'île du sud - et aux phénomènes volcaniques qui sont surtout l'apanage de son île du nord. Ces éléments façonnent les paysages avec cônes volcaniques (fumants ou non), lacs, caldeiras et phénomènes annexes souvent associés à l'odeur d'oeuf pourri des émanations de souffre : sources chaudes, mares de boue, fumerolles, geysers ...


4 - UN ECOSYSTÈME À PART

Fougères et zoziaux !    ©SM

"Dernière terre colonisée par l'homme" et longtemps isolées, les îles de la Nouvelle-Zélande  renfermaient une faune et une flore endémiques, uniques et bien particulières, mises à mal par l'arrivée de l'homme, celle des maoris d'abord puis celle de européens. Beaucoup de mesures sont prises aujourd'hui pour préserver ce qui reste de cet héritage/écosystème à part si bien que des poches de forêt permettent d'admirer des arbres majestueux alors que des zones de bush miraculeusement préservées laissent une impression de plongée hors du temps. Quant aux animaux, ce sont les oiseaux les rois du pays, protégés et "couvés" dans des Wildlife Center pour les plus menacés mais toujours bien présents où que l'on soit !


5 - UNE ACCESSIBILITÉ PARFOIS DIFFICILE OU LIMITÉE, TOUJOURS RÉCOMPENSÉE

Baies de bout du monde qui se méritent en récompense d'un détour ...  ©SM
 
La Nouvelle-Zélande c'est un territoire d'environ 270.000 km2 (plus ou moins la taille du Royaume-Uni) occupé par moins de 5 millions d'habitants (moins que la population de Londres !) alors si le pays est relativement bien desservi par les routes compte tenu de sa densité, l'accessibilité n'est cependant pas toujours directe et se mérite parfois :
- Les côtes par exemple - exception faite de la Pacific Highway - demandent souvent de faire un détour à partir de la route principale pour accéder à un endroit particulier, des crochets de 25/30 kilomètres qu'il faut doubler avec le retour et qui finissent par représenter de grosses distances en fin de journée.      
- Certain parcs (Cape Kidnappers ou Farewell Split) strictement protégés et fermés aux véhicules particuliers ne sont accessibles qu'aux marcheurs et aux tours organisés auxquels il faut parfois inévitablement avoir recours. Compte tenu des variables - nombre de kilomètres, durée, temps, marées - cela demande de s'organiser, de disposer d'un peu de temps et de moyens.
- La météo et les marées sont aussi un critère important à prendre en compte avec de belles marches et des sites qui en sont tributaires comme pour la superbe traversée pédestre du "Tongariro Alpine Crossing" au centre de l'île du nord ou certaines marches côtières au pied des falaises (Les rochers des Three sisters au nord de New Plymouth par exemple, ne sont accessibles qu'à marée basse).  


6 - ... DES MUSÉES QUAND IL PLEUT (OU PAS)

Des options quand il pleut (ou pas) ...  ©SM

La vie en plein air c'est le bonheur et une déconnexion garantie mais quand il tombe des seaux, il n'y a plus de plaisir et il vaut mieux se rabattre sur autre chose...
Dans les grandes villes comme la capitale Wellington pas de problème, le musée national Te Papa ou les studios Weta sont de toute façon incontournables, avec ou sans pluie, mais en dehors des grandes agglomérations, c'est l'occasion de tester quelques uns des petits musées dont recèle le pays, amoureusement et soigneusement présentés avec souvent une once de nostalgie. De petits bijoux comme par exemple :
- l'Aviation Heritage Center à Blenheim dans l'île du Sud, avec des avions de la première et de la deuxième guerre mondiale mis en scène par Peter Jackson, le réalisateur du Seigneur des Anneaux, passionné d'avions anciens qui possède sa propre collection à Masterton dans l'île du Nord,
- le WOW (World of Wearable Art) et musée de voitures anciennes à Nelson, une combinaison surprenante avec des voitures amoureusement restaurées d'un côté (dans d'anciens hangars de montages de voitures lorsque la Nouvelle-Zélande importait les pièces et montait ses voitures) et de l'autre, des collections de vêtements-oeuvres d'arts produits et renouvelés annuellement pour un défilé éphémère.
- le musée de la laine de Masterton installé dans une ancienne grange de tonte déplacée et restaurée présente des expositions très intéressantes et une communauté locale très vivante s'y réunit pour filer et tisser la laine, passer le temps et discuter avec les visiteurs de passage qui en profitent.

Parmi les autres options, il faut aussi mentionner les visites-dégustations avec les vignobles ou les brasseries présents dans plusieurs régions...

À apprécier sans modération.
Santé !

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